Contrairement à nos précédents dossiers, la création d’une franchise ne demande pas d’étudier avant tout un statut juridique pour son entreprise. Il s’agit là au contraire de partir d’un marché, d’un produit ou d’un service, de faire le choix de la franchise pour lancer cette activité puis de réfléchir ensuite au statut juridique qui convient.

Sur ce point comme sur bien d’autres d’ailleurs, le franchiseur joue son rôle de conseil. En effet, le franchiseur, l’entreprise qui s’est développée petit à petit en faisant appel à l’énergie et aux capitaux de ses franchisés indépendants, est un support essentiel lors de la création d’une franchise. Le prétendant à la création d’entreprise peut en effet compter sur ce futur partenaire pour construire son projet, son business plan, son plan de financement... Ensuite, le franchiseur lui apportera un soutien logistique permanent, des conseils et formations, son image, ses produits...

Mais évidemment, ce soutien a un coût, détaillé dans le contrat de franchise. Ce contrat, signé entre le franchiseur et son franchisé, précise l’ensemble des droits et obligations des deux parties. Pour le franchisé, le coût de son droit d’entrée au sein du réseau de franchise et de sa redevance annuelle à verser au franchiseur seront des informations essentielles pour déterminer sa rémunération finale.

Il existe plus de 1.500 réseaux de franchise en France, et plus de 60.000 franchisés. Ce succès de la franchise est la preuve de l’attrait de cette coopération commerciale entre franchiseur et franchisé, mais sans assurer la réussite financière systématique de toutes les franchises créées...