Offshore coût fonctionnement

Le coût juridique d’une société offshore est lié au renouvellement de sa domiciliation commerciale et du mandat donné aux prête-noms qui figurent dans les statuts et dirigent la société.

Le coût de fonctionnement d’une société offshore résulte de l’obligation de renouveler chaque année la société et le mandat des prête-noms.

Renouvellement société offshore

Les paradis fiscaux obligent les sociétés offshores à des formalités de renouvellement annuel. Aussi, chaque année, la société offshore doit, sous peine de disparaître, faire établir ces déclarations et renouveler sa domiciliation commerciale ce qui engendre un coût de fonctionnement compris entre 800 euros et 1.600 euros par an.

Ce coût annuel est généralement annoncé par les cabinets de création de sociétés offshores mais il faut s’assurer que ce coût comprend bien leurs honoraires annuels et l’ensemble des formalités obligatoires pour le renouvellement de la société offshore.

Coût prête-noms

Pour ne pas apparaître dans les statuts de la société offshore, on peut avoir recours à des prête-noms (voir définition société offshore). Dans ce cas, le coût des honoraires (dans la pratique, il s’agit souvent d’avocats) de ces prête-noms est compris entre 500 euros et 1.000 euros par an (entre 40 euros et 80 euros par mois).

Coût fonctionnement compte bancaire offshore

Lorsqu’on a recours à des prête-noms, la société offshore appartient juridiquement à ces prête-noms, d’où l’importance pour le véritable propriétaire de l’offshore de choisir avec prudence la banque dans laquelle il ouvrira le compte offshore de sa société. Au final, le coût de gestion annuel de ce compte offshore a peu d’importance comparativement à la sécurité attendue et la solidité de l’établissement bancaire retenu pour recevoir la trésorerie de l’offshore.

De plus, ces frais bancaires annuels ont un montant peu significatif. Le coût essentiel d’un compte offshore est le coût bancaire des transactions effectuées depuis ce compte offshore. En particulier, chaque retrait d’espèces est facturé et la comparaison des frais des banques offshores s’impose en la matière (frais calculés par un pourcentage du montant des espèces retirées et frais minimum par retrait). Par ailleurs, en cas d’utilisation de plusieurs monnaies, le coût des frais de change est là encore important.

La trésorerie d’une société offshore n’est pas toujours destinée à être rapatriée en France au fur et à mesure des ventes effectuées. Certes, dans le cas d’une petite entreprise offshore, le bénéfice peut être prélevé au fur et à mesure des ventes et utilisé en France par le propriétaire de l’offshore pour régler des dépenses courantes. En revanche, passé un certain seuil de chiffre d’affaires, le bénéfice de l’offshore sera généralement conservé dans le paradis fiscal (sur le compte offshore) avant d’être utilisé dans le cadre d’un investissement immobilier par exemple. Dans ce cas, la rémunération du compte offshore devient le premier critère de sélection de la banque offshore à retenir pour sa société offshore.

Au coà»t de création d’une entreprise offshore est àajouter, chaque année, le coà»t de fonctionnement de cette société.

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